Qui sommes-nous ?

Le PIREH (Pôle Informatique de Recherche et d'Enseignement en Histoire) est né dans le cadre de l'École d'histoire de la Sorbonne, lorsque dans le contexte des formations pluridisciplinaires développées en son sein, un enseignement "informatique et histoire" a été créé, à l'origine au niveau L3. Cette expérience a permis de développer une pédagogie centrée sur la création et l'exploitation des bases de données et de corpus textuels qui met l'étudiant en situation de chercheur.

Les membres du PIREH poursuivent aujourd'hui dans cette voie, celle d'une formation spécifique en informatique pour les historiens. Cette formation doit être à la fois adaptée aux capacités des étudiants d'histoire et donner accès aux méthodes pluridisciplinaires nécessaires à l'historien·ne et mettant en œuvre l'informatique du premier cycle au doctorat.

Ces formations sont intégrées aux divers cursus de l'École d'histoire de la Sorbonne, mais le PIREH a aussi ses propres séminaires. Il s'est également engagé dans des travaux de programmation, pour créer les outils informatiques permettant de traiter les problématiques des historiens.

Les enseignants et chercheurs

  • Julien Alerini

    Spécialiste de la Savoie des XVIe - XVIIIe siècle, il a consacré sa thèse de doctorat à « La Savoie et le « Chemin espagnol », les communautés alpines à l’épreuve de la logistique militaire (1560-1659) ». Il a participé récemment au programme Prosocours du Centre de Recherche du Château de Versailles : prosopographie des officiers de la cours de France.

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  • Naomi Bell

    Doctorante contractuelle. Sujet de thèse : Se révolter à Madagascar en 1947 : destructions, "dommages de guerre" et indemnisations. Lecture économique et sociale d'une révolte en contexte colonial.

  • Jean-Christophe Balois-Proyart

    Docteur en histoire contemporaine, Jean-Christophe Balois-Proyart est un historien de l’industrialisation et plus particulièrement des relations de travail en France entre la fin du XVIIIe siècle et le milieu du XIXe siècle. Dans sa thèse, « Ouvriers et fabricants au temps du capitalisme marchand (France, 1789-1848) », il s’est appuyé sur les archives judiciaires, particulièrement sur les fonds des conseils de prud’hommes et les fonds des justices-de-paix. Il a développé une analyse socio-historique des statistiques judiciaires publiées dans les Comptes généraux de l’administration de la justice civile et commerciale ainsi qu'une réflexion sur les conditions de la mise en série de différends de travail mémorisés dans des conditions différentes. Il a également fait usage des méthodes quantitatives dans ce travail de recherche.

     

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  • Gaëtan Bonnot

    Spécialiste des révoltes et de leurs mémoire, il a  soutenu une thèse intitulée "Des traces aux échos d’une révolte. Études sur la Jacquerie de 1358". Ses recherches l'amènent à travailler tout particulièrement, d'un point de vue quantitatif, sur les registres de la chancellerie royale et du parlement de Paris de la seconde moitié du XIVe siècle. Il se penche également sur les réactivations du référent historique que constitue la Jacquerie sur un temps long. Dans ce cadre, il travaille sur des documents numérisés ou "nativement numériques" présents sur la Toile et il a mis en place des protocoles d'analyse.

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  • Léo Dumont

     Il termine une thèse sur la construction et les soubassements de la figure politique du combattant de l'ordre à Paris pendant la Seconde République. Ses travaux de recherche l'amènent à croiser des méthodes prosopographiques et de fouilles de données textuelles sur de vastes corpus de presse et d'imprimés du XIXe siècle numérisés.

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  • Octave Julien

    Docteur en histoire, s'intéresse à l'histoire culturelle de la fin du Moyen Âge en France et en Angleterre et en particulier à l'histoire du livre. Son travail s'inscrit dans la tradition de la codicologie quantitative en appliquant des méthodes informatiques et statistiques à l'étude des manuscrits médiévaux. Ses recherches récentes l'ont conduit vers l'analyse automatique d'image et l'utilisation d'intelligence artificielle dans ce domaine. Il pilote aujourd'hui un projet d'IA en lien avec la codicologie quantitative.

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  • Stéphane Lamassé

    Maitre de conférence en histoire médiévale il est spécialisé en histoire  des sciences XIIIe - XVe siècles dans le domaine des mathématiques. Il s'est interessé à l'historicisation des technologies et méthodes numériques appliquées à l'histoire, de l'usage de la toile à la  programmation et l'algorithmique. Au coeur de ses approches, il y a ce que l'on nomme "données" et la façon dont elles peuvent s'ancrer dans une démarche propre à l'histoire.

    Actuellement, en charge de l'organisation du Pireh et du parcours  Sciences des données historique, il pilote un projet d'IA pour l'analyse  codicologique et fait parti du groupe de pilotage  de l'observatoire de  l'intelligence artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

     

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